Crédit amortissable ou in fine ?

La grande majorité des crédits accordés par les banques sont amortissables. En quelques mots, ce type de prêt entraine un remboursement des intérêts et du capital mois après mois.

Cependant il existe également les crédits in fine où les mensualités ne couvriront que les intérêts et le capital sera rembourse en une fois à la fin.

Comment choisir le type de crédit ?

Il est difficile de donner une réponse absolu, mais il est certain que le choix se fera en fonction de vos revenus.
En effet, lorsque vous empruntez via un crédit in fine, le poids des intérêts sera plus important, car le capital ne sera pas amorti sur la durée définie par le prêt.
Toutefois, cela offre la possibilité d’investir l’argent non utilisé par le remboursement du capital dans d’autres solutions qui pourraient être plus rentable.

Les intérêts sont-ils déductibles ?

Cette stratégie est intéressante lorsque les intérêts sont déductibles de vos revenus, que cela soit via une SCPI (Société Civile de Placements Immobiliers) ou le statut LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel).

En allégeant votre charge d’impôt et en générant des revenus via un placement performant et/ou peu fiscalisé, vous pourriez compenser le coût supplémentaire du crédit in fine.

Quelle tranche d’imposition ?

Il est donc important de bien calculer avant de choisir son crédit, même si globalement, lorsque vous êtes très imposés sur le revenu (à partir de 41%), il est souvent plus intéressant d’emprunter in fine et de placer l’argent du capital.

En effet, comme les intérêts d’emprunt sont plus important pour le crédit in fine, l’économie fiscale via la déduction des intérêts offriront un avantage important en plus de la disponibilité financière. Car plus le niveau d’imposition est fort, moins le surcoût du crédit in fine se fera sentir avec la plus faible imposition des revenus fonciers.

Pour conclure, c’est donc votre feuille de calcul qui vous renseignera le mieux dans votre choix de crédit.

Morgan

Travaillant dans l’immobilier depuis 2012 pour un grand groupe français, Morgan nous propose sa vision du marché et de l’actualité du secteur.

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