Vers la fin de l’immobilier comme valeur refuge ?

On remarque que les prix de l’immobilier sont encore correct, même si nous avons assisté à une diminution de 10% ou 15%, mais il faut relativiser cette baisse en regardant l’augmentation de 300% sur les 15 dernières années. La bulle se vide doucement, mais n’éclate pas.

Des prix encore élevés

L’immobilier d’habitation a très fortement augmenté, ce qui n’est pas le cas de l’immobilier d’entreprise qui n’a augmenté que de 70%, ce qui en fait un produit moins surévalué, bien que les propriétaires doivent faire des efforts lors des renégociations de baux. Passer par des SCPI vous permettra donc de pas être trop ancré géographiquement et de répartir les risques.
Les taux d’intérêt restent assez bas, ce qui limite la baisse des prix immobiliers, mais la déflation risque d’impacter le taux de rendement locatif. Cette diminution a entrainé une fuite de certains investisseurs, notamment les spéculateurs, ce qui est une bonne chose.

Enfin le nouveau dispositif fiscal Pinel est un échec, comme les nombreux dispositifs précédents.

Des risques réels

On assiste à une baisse des loyers, une croissance économique bloquée, même si le CAC40 a dépassé les 5000 points, une première depuis 7 ans maintenant !
Néanmoins le chômage est en augmentation, ce qui entraine une précarité plus importante de certains locataires, une baisse des loyers, voire des impayés.

Face à ces risques, a une économie morne, l’immobilier n’est plus une valeur refuge pour tous, mais cela ne veut pas dire qu’il faut fuir ce type d’investissement.

N’oubliez pas qu’investir dans l’immobilier est quelque chose à voir à long terme, ce n’est pas un investissement pour une ou deux années, la flambée des prix et les plus-values faciles ont disparu.

Morgan

Travaillant dans l’immobilier depuis 2012 pour un grand groupe français, Morgan nous propose sa vision du marché et de l’actualité du secteur.

Vous aimerez aussi...